Nous avons donc eu deux cours avec Noguchi Sensei et je crois avoir trouvé ce que je dois améliorer. Bernard m'a dit un peu avant de partir que, bien souvent, ceux qui viennent au Japon découvrent toujours un Shian avec lequel ils ont plus d'affinités. Selon lui, c'est que ce Shian montre des techniques que nous comprenons vite et aisément, donc nous avons l'impression que ce Shian est meilleur que les autres. Il m'a dit que bien souvent c'est lorsqu'on a de la misère avec un Shian qu'on découvre les aspects de l'art martial qu'on a à travailler davantage. Noguchi Sensei est très technique et évasif, il travaille tout en souplesse, je me suis rendu compte que j'ai à travailler ces aspects de mon Ninjutsu, encore beaucoup de travail en perspective! Voici une photo de Sensei qui est un homme très drôle et j'aimais beaucoup ce qu'il dégageait avant même de le connaître :
Étant venus nous rejoindre au cours, Alex et Pierre (un autre gars qui habite au Japon) nous ont ensuite accompagnés dans un parc à la sortie de la station Harjuku pour aller voir un marché aux puces public qui s’y tient le dimanche. C’était mon idée et j’avais espoir de découvrir des trésors cachés du Japon mais j’avoue que c’était plutôt très ordinaire. Le seul trésor qu'Alex m'a fait découvrir furent les "Rockabillys", une gang de japonais déguisés en "greasers" qui dansent dans un parc sur des tounes des années 50. Le pire c'est qu'ils ne donnent même pas un bon show mais sont tordant juste à cause des costumes!
Après le marché aux puces nous sommes passés par Shibuya, là où travaille Alex. Vous savez le fameux coin de rue qu’on voit souvent où il y a une foule de japonais qui traverse (Réal Béland y a joué au hockey), eh bien on est passé par là! Ce coup-ci on se dit une seule chose quand c’est la première fois qu’on y passe : « Ayoye! » C’est un quartier hyper jeune (autant les buildings que les gens qu’on y retrouve) et c’est un royaume de la consommation vestimentaire, et quand je dis royaume, je dis que ça prend un salaire de roi pour se payer ça! Ayant à faire une visite spéciale dans une boutique disons que la gueule m’est tombé quand j’ai vu le prix de simples babioles (du genre des petits pendentifs à mettre sur une sacoche ou un zipper je ne sais pas trop) à 3 000 Yens pièce (un peu plus de 30 de nos beaux dollars canadiens). Toujours est-il que ce quartier offre par contre de merveilleuses vues, comme vous pouvez le voir sur ces images :
Comme quoi ils savent utilisser toute surface comme écran, Robert Lepage n'a rien inventé!
Un petit arrêt à la statue de Hachiko. Ce chien est devenu célèbre en continuant de venir attendre son maître tous les jours à la gare même après qu'il soit mort. Vous pouvez aisément trouver l'histoire plus complète aur le net suffit de chercher un peu.
Lorsque le jour tombe, le quartier prend des allures encore plus... éclatantes!
Un petit arrêt à la tour 109, en demande spéciale, de dehors comme de l'intérieur.
Nous nous sommes ensuite rendus chez Alex, dans son appartement entièrement meublé chez IKEA. Il a tout monté lui-même, épreuve pénible à ce qui semblait être pour lui, des heures et des heures à se battre pour réussir à tout faire comme il faut (et c’est lui qui le dit là)! Pour souper ce fut sa femme, je ne suis plus trop certain de son nom donc je passe, qui nous a préparé des Guyosa et on avait de la viande qu’on se faisait griller. Soirée très agréable où on a pris quelques verres et où on a regardé le film qu’Alex vient de faire, un film de 20 minutes mais oh combien récupérable pour faire beaucoup plus long! Souhaitons pour lui qu’un budget se présente et qu’il nous sorte de quoi, il a du potentiel (et en plus il fait un style de film que j’adore)! Voici notre petite gang, ceux qui se sont rajoutés dans le groupe sont Pierre et la femme d’Alex, si vous ne connaissez pas le nom des autres c’est que vous avez mal lu mon blog avant, vilains!
Ce matin, après une nuit écourtée parce que je voulais partir de bonne heure, je me suis mis en route pour Hakone. J’ai vécu mes premiers trains à l’heure de pointe et c’est quelque chose! Ça s’empile bien des japonais et on peut en mettre plusieurs dans un tout petit espace sans problème! En tant qu’occidental habitué à avoir de l’espace (même que je me plains que je n’en ai pas encore assez et que j’ai hâte d’avoir un terrain, un gros terrain), se retrouvé entassé dans une mer d’asiatiques ça fait une drôle de sensation. J’ai également pris mon premier Shinkansen ce matin, le Shinkansen étant un train à grande vitesse. Je fus rendu à Hakone en moins de 2 heures au total, ce qui est quand même une bonne moyenne.
À ce que je croyais, Hakone était une petite ville et on pouvait se promener aisément de place en place. Vu que cette ville est aux abords du Mont Fuji elle regorge de stations thermales et je voulais bien me faire une gâterie du tonnerre en en visitant le plus possible! J’ignorais par contre quelques détails : de un, Hakone n’est pas une petite ville mais un paquet de petits villages éparpillés au-travers des montagnes et de deux je suis au Japon et l’affichage est en japonais! J’ai réussi à mettre la main sur quelques cartes mais on va au pif pas mal parce qu’on ne peut que présumer que nous sommes à tel endroit vu qu’on ne peut pas voir sur la bâtisse s’il s’agit bien du bon hôtel ou du bon musée. J’ai donc décidé de m’acheter la « Hakone Free Pass » et ça c’était la meilleure décision que je pouvais prendre! Grâce à cette passe (qui se paye autour de 40 $) on peut utiliser tous les transports en commun disponibles (autobus, trains, funiculaires, téléférique) et je faisais un calcul rapide j’ai bien dû sauver au moins 30 $ de transport aujourd’hui juste en faisant ça. Voyons donc comment s’est déroulée cette visite, voici d’abord quelques images de Hakone-Yumoto, là où je suis arrivé.
Prenant l’autobus je me suis rendu aux abords du lac Ashi parce que la principale station thermale que je voulais visiter était fermée. Je tiens à tirer mon chapeau aux chauffeurs d’autobus de cette ville parce que conduire un autobus dans une route qui ne consisterait qu’en une seule voie pour nous autres mais qui est utilisée à deux voies, sans compter le fait que ça monte et serpente sans arrêt, révèle une grande habilité. J’ai essayé de prendre une photo pour vous montrer de quoi ça peut avoir l’air :
À Moto Hakone je me suis encore mis à la recherche d’une station thermale (je ne voulais pas quitter Hakone sans en avoir au moins vu une de la place) et je crois que même si j’avais une carte, même si j’ai essayé tous les termes que je connaissais pour identifier ce que je cherchais les locaux semblaient ne pas comprendre de quoi je parlais! En plus, j’avais deux ou trois phrases toute prêtes pour le demander en japonais et ils savaient ce que je leur demandais : ils ne savaient juste pas où c’était… Une fois j’ai bien cru que j’avais réussi à me faire comprendre un signaleur d’autobus m’a indiqué une rue, excellent! Je monte et j’arrive devant une bâtisse, j’entre pour voir et je demande à la réceptionniste si c’est bien le Onsen, le Spa, la Hot Spring… elle me dit que ça coûte 1200 Yens et là je fais : Yes Sir! Elle me tend un billet, je me mets à chercher le Onsen : pas d’Onsen… j’étais dans un musée! Enfin bon j’ai visité et j’ai pris quelques images tant qu’à être là, il y avait quand même quelques belles peintures :
C’est après ça que le vrai fun a commencé! Le lac Ashi offre une jolie vue sur le mont Fuji et des bateaux sont organisés pour le traverser jusqu’à Togendai. Ces bateaux on de particulier leur construction : ils sont fait pour ressembler à de vieux bateaux de pirate. La croisière s’est bien passée et j’ai eu quelques jolies photos. Voici d’ailleurs mes images de Moto-Hakone et de la croisière :
À Togendai j’ai pris une chance et j’ai enfin réussi à trouver un Onsen! Tout petit par contre, sympathique mais j’aurais tellement aimé avoir plus que ça! Enfin j’avais eu ma dose d’eau chaude et je suis allé à la source à l’aide d’un téléférique qui passait sur le mont Kanmurigatake. En cours de route il était possible de descendre et de visiter un endroit très spécial : à cet endroit les sources sulfureuses coulent sur la montagne et la montagne « fume ». Si vous n’aimez pas l’odeur des œufs pourris je vous déconseille fortement cet endroit, quand on est à-côté des nuages de fumée ça sent vraiment très fort! Voici quelques photos de ma montée et de ma « puff d’œufs pourris »!
Est-ce que vous boiriez de cette eau?
À la fin du parcours de téléférique il y avait un gros funiculaire qui nous ramenait en bas jusqu’à la station de train et j’ai commencé mon long périple pour revenir à l’hôtel. Ce fut quand même une superbe journée, ne serait-ce que pour toutes les belles choses que j’ai pu voir!
Sayonara!
ohhhh Arigato gozaimasu!
RépondreSupprimerEn passant, est-ce que les babioles que tu as vu à genre 30$ étaient dans ce centre d'achats?
Et les photos de l'endroit que tu as été (avec l'eau chaude) sont vraiment belles! Ça doit être tellement mieux en vrai! ^^
Trop de choses à commenter... bah je retiens juste tu as pris Hachiko en photo ! C'est le même surnom que mon héroine préférée Nana (un shojo que je lis), pis que tu aimes pas la foule, et que tu es pas doué avec les baguettes.. pis quoi encore ? bah.. on en finit là. kisu !
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